Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / Mont Notre-Dame

Institution fondée en 1857, Sherbrooke, Québec.

La fondation du Mont Notre-Dame de Sherbrooke résulte de l’initiative de madame Clara Lloyd Felton. Cette dernière souhaite voir s’ouvrir un premier établissement d’éducation catholique pour filles dans la région. Dès 1850, elle lance une campagne de souscription destinée à soutenir financièrement son projet. À l’époque où elle entreprend ses démarches, la ville subit un accroissement démographique en raison de la construction d’un chemin de fer qui permet à la St. Lawrence and Atlantic Railroad de relier les villes de Sherbrooke et de Montréal. Il faut pourtant attendre encore quelques années avant de voir s’ouvrir la première école catholique bilingue de Sherbrooke. En 1857, le curé Alfred-Élie Dufresne confie la direction de l’école aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal. Sa sœur, Luce Dufresne, enseigne à la toute première classe du couvent en attendant l’arrivée des religieuses. Les trois fondatrices, sœur Saint-Louis-de-France (Nathalie Lahaye), supérieure, sœur Saint-Irénée (Ann-Bridget Phelan) et sœur Saint-Athanase (Louise Drolet) ouvrent officiellement les portes de l’école le 21 novembre de la même année. À l’arrivée des religieuses, le bâtiment n’est que partiellement meublé, et les premières années s’avèrent difficiles en raison du nombre peu élevé d’élèves inscrites. En effet, l’établissement accueille surtout des élèves quarts-pensionnaires et externes, mais peu de pensionnaires à temps complet. Toujours en 1857, les religieuses ouvrent une autre école au sein du même bâtiment afin d’accueillir les élèves francophones et anglophones du niveau primaire de la paroisse Saint-Michel. Dès les premières années d’activité du couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Sherbrooke, les religieuses accordent une importance particulière à l’enseignement des arts et de la musique. En effet, en 1859, la direction fait l’acquisition de deux pianos. À cette époque, c’est une enseignante laïque qui prodigue les cours, qui se résument à la pratique du chant et du piano. Des classes d’art sont aussi offertes à partir des années 1860. Les étudiantes peuvent y parfaire leurs talents en dessin et en peinture. Vers 1870, la réputation de l’école commence à prendre de l’ampleur non seulement au sein de la ville mais aussi à l’extérieur de celle-ci. De plus en plus de jeunes filles en provenance des États-Unis, notamment des États du Vermont, du Maine, de New York et même de l’Illinois, y sont inscrites. À cette époque, six religieuses font la classe à environ deux cents élèves réparties en cinq classes. En août 1874, Mgr Antoine Racine devient le tout premier évêque de la ville lors de l’érection du diocèse de Sherbrooke. Dès l’année suivante, il fonde le Séminaire Saint-Charles-Borromée (Séminaire de Sherbrooke), institution d’enseignement réservée aux garçons. De son côté, l’école-pensionnat, qui accueille toujours plus d’étudiantes, doit s’agrandir. Conséquemment, une annexe est bâtie doublant sa superficie en 1875. À partir de 1880, la ville de Sherbrooke, aussi en pleine croissance grâce son industrialisation, est dotée du service d’électricité. À mesure que la ville prend de l’expansion, l’école, elle, s’agrandit. Le nombre d’inscriptions double, et c’est alors dix religieuses qui accueillent près de quatre cents élèves. Cette fois, plus d’une soixantaine de filles y sont reçues comme pensionnaires. À partir de cette époque, l’accroissement de la population étudiante sherbrookoise est tel qu’il devient impératif de construire de nouvelles écoles. Dans un premier temps, on voit l’ouverture d’écoles de quartier, puis celle d’institutions plus spécialisées. La direction du couvent comprend bien ces nouveaux besoins, et c’est justement à partir du Mont que plusieurs établissements d’enseignement sont fondés. En plus de l’école paroissiale Saint-Michel ouverte en 1857, les religieuses fondent l’Académie Sainte-Marie en 1886, une école de niveau primaire pour filles, située à l’intersection des rues Murray et du Conseil dans le quartier Sherbrooke-Est. En 1901, une autre école sherbrookoise est ouverte par les religieuses : l’école de Sherbrooke-Sud, dite du Petit-Canada (plus tard appelée Notre-Dame-du-Cénacle). L’école mixte ouvre ses portes à l’angle des rues Galt et Belvédère. De plus, à partir de 1903, des religieuses du Mont prennent quotidiennement le tramway les conduisant à Lennoxville où elles enseignent à l’école Saint-Antoine-de-Padoue. Parallèlement, les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ouvrent de nouvelles écoles dans quatre autres villes des Cantons-de-l’Est, et ce, avant le début du 20e siècle : Stanstead (1875), Richmond (1884), Windsor (1886) et Lac-Mégantic (1895). Outre la musique et les arts, les étudiantes du couvent ont accès à des cours de littérature, d’arithmétique, d’économie domestique, de géographie, d’histoire et de diction. Dès les années 1890, des professeurs masculins viennent du Séminaire de Sherbrooke, situé tout près, pour enseigner la chimie, la physique, le latin et la philosophie. Le couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Sherbrooke étant en véritable expansion, de nouveaux travaux de construction sont entrepris en 1901. Une seconde annexe de quatre étages en brique est érigée. Quant au bâtiment d’origine, il est rénové afin d’y loger une nouvelle chapelle. C’est à la suite de ces travaux qu’il prend officiellement le nom de Mont Notre-Dame en 1902. Près de cinq cents élèves fréquentent dorénavant l’école où enseignent trente-cinq religieuses. Fier de sa réputation désormais établie, le Mont reçoit la visite de nombreux invités de marque au cours de son existence. En février 1903, l’école accueille la cantatrice Emma Albani qui interprète quelques pièces au grand bonheur des élèves. En 1908, on inaugure le début des activités du Cercle d’étude Marguerite-Bourgeoys. Ses membres sont invitées à participer à des débats oratoires et à des conférences sur des sujets variés tels que la littérature ou la vie missionnaire. En 1914, les étudiantes reçoivent la visite du duc et de la duchesse de Connaught, Arthur Connaught et Louise-Margareta de Prusse, de passage à Sherbrooke.

 

Toujours investies de leur mission, les religieuses du Mont Notre-Dame ouvrent aussi des écoles spécialisées afin de répondre aux besoins en enseignement des Sherbrookoises. Ainsi, inauguré en 1911, le cours commercial bilingue, offert dans les locaux du Mont, assure la formation des jeunes filles intéressées à faire carrière dans le monde des affaires. Il vise à permettre aux diplômées professionnelles de gagner leur vie en effectuant du travail de bureau. Une école ménagère est aussi inaugurée en 1915. Ce programme a la particularité de s’adresser d’abord aux femmes adultes. Il s’ouvre plus tard aux étudiantes des différentes écoles de la Congrégation. En 1918, le Mont est affilié à l’Université de Montréal et prend le statut d’école supérieure. C’est un point tournant pour l’accès aux études supérieures des Sherbrookoises francophones qui peuvent passer des examens universitaires pour la première fois. De plus, en 1922, après vingt ans de discussion avec la Commission scolaire de l’Est, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame ouvrent une école normale accueillant les Sherbrookoises désirant devenir enseignantes. Notons qu’avant, les jeunes filles du Mont pouvaient tout de même passer leur brevet d’enseignement au Bureau des examinateurs de Sherbrooke, et ce, dès 1880. L’École normale Marguerite-Bourgeoys, à laquelle vingt-six étudiantes sont inscrites à son ouverture, est d’abord située dans les locaux de l’Académie Sainte-Marie. Après trois ans d’activité, on déménage l’établissement dans le quartier nord de la ville, sur la rue Ontario. Cette fois, soixante-quatorze normaliennes y sont inscrites à l’ouverture. Dans les années 1920, le Mont offre une formation scolaire de la première à la huitième année. À partir de la septième année, plusieurs choix s’offrent aux étudiantes. Celles qui désirent faire le cours commercial sont invitées à prendre un cours transitoire, donné en français et en anglais, afin de les préparer au monde des affaires. Celles qui choisissent le cours régulier peuvent obtenir leur brevet d’enseignement, élémentaire ou supérieur. Enfin, celles qui optent pour le cours gradué reçoivent le diplôme du cours lettres-sciences de l’Université de Montréal. Toujours dans les années 1920, le Mont Notre-Dame devient le provincialat de la nouvelle province religieuse Saint-Enfant-Jésus. En plus d’y accueillir des étudiantes, il abrite le bureau de la supérieure provinciale ainsi que celui de la préfète des études. La direction poursuit la modernisation des installations de l’école en lançant des travaux d’agrandissement. En 1926, deux nouvelles ailes sont construites. Quant au bâtiment d’origine, devenu vétuste, il est démoli. Les travaux sont réalisés selon les plans de Louis-Napoléon Audet, architecte renommé à qui l’on doit la conception de nombreux bâtiments religieux de Sherbrooke dont la cathédrale Saint-Michel. Les élèves bénéficient alors de locaux modernes, d’un nouveau gymnase, de vastes salles d’étude et d’une magnifique chapelle de style renaissance. La chapelle est reconvertie en bibliothèque à partir de 1976. L’année suivante, la cour de récréation, donnant une vue magnifique sur la ville, est aussi refaite. Du haut de son promontoire, elle offre une aire de détente, des balançoires et un court de tennis aux étudiantes. En 1927, le studio d’art s’ouvre aussi aux anciennes étudiantes qui désirent perfectionner leurs talents. Les artistes bénéficient de cours d’art variés : atelier de dessin artistique et industriel, aquarelle, peinture à l’huile et sur porcelaine. Dans la première moitié du 20e siècle, les religieuses du Mont Notre-Dame fondent plusieurs écoles au sein de différents quartiers de la ville. C’est le cas de l’école Sainte-Anne qui ouvre ses portes dans le quartier nord en 1918. En 1922, l’école Sainte-Jeanne-d’Arc (devenue école Sylvestre en 1951) est établie sur la rue Kitchener. Enfin, en 1927, l’école Sainte-Thérèse-d’Avila est ouverte sur la rue Victoria. À partir des années 1920, l’arrivée de nouvelles communautés religieuses féminines vient modifier l’implication des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame au sein de la ville de Sherbrooke. Plusieurs écoles sont ouvertes. Plus tard, en 1942, les religieuses du Mont, qui occupent la fonction de sacristines à la cathédrale Saint-Michel depuis quatre-vingt-cinq ans, laissent leur poste aux Petites Sœurs de la Sainte-Famille. En 1945, les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus fondent le Collège Sacré-Cœur, un collège classique réservé aux filles. Les anciennes étudiantes du Mont Notre-Dame entretiennent des liens étroits avec leur alma mater. Formée des diplômées du Mont, l’Amicale Notre-Dame-de-la-Congrégation est mise sur pied en 1921. Très actives, ses membres organisent régulièrement des soirées thé-musical au profit des bourses d’études. Elles participent aussi aux célébrations et commémorations qui animent leur ancienne école. Les étudiantes du Mont s’impliquent au sein de nombreuses associations religieuses telles que les Enfants de Marie, la Légion de Marie, l’Union de la Sainte-Vierge, le Service missionnaire des jeunes, les Croisades eucharistiques et la Jeunesse étudiante catholique. En mars 1937, Lady Tweedsmuir (Susan Buchan), auteure alors impliquée dans la promotion de la littérature au Canada, rend visite aux trois cent trente élèves du Mont. Les représentantes de la Catholic Women’s League, de la Fédération Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke et de la Ligue de la jeunesse féminine sont aussi présentes pour l’événement. Les étudiantes participent aussi à des activités parascolaires comme le ciné-club qui diffuse un film par semaine. De plus, une section régionale du Cercle des jeunes naturalistes (CJN) est ouverte au début des années 1930. Lors de leur première année d’activité, les participantes remportent des prix en botanique et en minéralogie à l’exposition annuelle de Montréal. Les étudiantes, les religieuses ainsi que les membres laïques du corps enseignant participent aussi activement à la vie culturelle de la ville de Sherbrooke. En 1937, les religieuses prennent part aux célébrations du faux centenaire de la ville. En effet, désirant faire face à crise économique, on lance en grande pompe les festivités de la ville déjà centenaire. La fête est diffusée à la station de radio CHLT qui vient d’être inaugurée. Maurice Duplessis, alors premier ministre du Québec, est de passage à Sherbrooke et visite le Mont. Enfin, une plaque commémorative en bronze est fixée au mur adjacent à la cathédrale afin d’honorer la mémoire de l’abbé Dufresne, curé fondateur du Mont Notre-Dame. En 1949, on célèbre le 90e anniversaire de fondation de l’école. Pour l’occasion, les élèves présentent la pièce de théâtre Le jeu de la voyagère de Rina Lasnier. À cette époque, un record de quatre cent vingt-sept élèves sont inscrites au Mont, dont cent vingt-neuf pensionnaires. L’anniversaire concorde avec le lancement de la première édition du Festival annuel de la jeunesse à Sherbrooke auquel les étudiantes du Mont ne manquent pas de participer chaque année. Ce festival vise à promouvoir l’étude de la musique et de l’art dramatique auprès des jeunes. En 1949, l’Amicale inaugure une verrière en l’honneur de la fondatrice, madame Clara Lloyd Felton. L’œuvre est réalisée par une religieuse, professeure de dessin au Mont. À cette occasion, l’Amicale annonce la fondation des bourses d’études Marguerite-Bourgeoys et Sainte-Anne-d’Auray, financées par les anciennes du Mont Notre-Dame. En 1951, on célèbre le tricentenaire de l’arrivée de Marguerite Bourgeoys en Nouvelle-France. Étudiantes, religieuses et enseignantes laïques de toutes les écoles de la Congrégation participent aux festivités qui se tiennent à la cathédrale de Sherbrooke sous la présidence de Mgr Philippe Desranleau. Pour l’occasion, le poète estrien Alfred Desrochers compose une Ode à Marguerite Bourgeoys qui est publiée dans le journal La Tribune. La même année monsieur Jacques Hébert, alors journaliste, vient entretenir les étudiantes du Cercle Marguerite-Bourgeoys de ses nombreux récits de voyage. L’Université de Sherbrooke ouvre ses portes en 1954, et les religieuses du Mont Notre-Dame demandent l’affiliation à l’Université pour le cours lettres-sciences. Les institutrices s’inscrivent à des cours de phonétique et de psychologie pour parfaire leur formation professionnelle. Deux ans plus tard, elles ouvrent une école de sciences domestiques affiliée à l’Université de Sherbrooke. Les étudiantes inscrites suivent des cours variés allant de la chimie inorganique à la psychologie, en passant par la décoration intérieure. L’école, logée au Mont Notre-Dame, assure la formation de futures techniciennes, nutritionnistes et diététiciennes professionnelles. Dans les années 1950, le Mont Notre-Dame offre en ses murs le cours primaire, le cours classique, le cours commercial bilingue et le programme de sciences domestiques. En 1957, on célèbre le centenaire du Mont Notre-Dame.  Des festivités échelonnées sur toute l’année sont au programme. D’abord, les élèves des classes anglophones et francophones montent un spectacle lyrique : Le jeu du centenaire ou The Beacon on the Hill, dans sa version anglaise. La pièce est écrite par l’actrice Lucie de Vienne Blanc qui est alors professeure de diction au Mont. Les principales activités de commémoration ont lieu les 15, 16 et 17 juin 1957 alors qu’une messe pontificale est présidée par Mgr Georges Cabana. Les quelque six cents invités sont reçus au manège militaire des Fusiliers de Sherbrooke sur la rue Belvédère pour un grand banquet d’honneur. La fête se termine par la séance de graduation des finissantes de 1957. En 1958, l’École supérieure pour garçons, ouverte huit ans plus tôt sur la rue King Ouest par le frère Théode (Maxime Lafond) des Frères du Sacré-Cœur, déménage dans un tout nouveau bâtiment construit sur la rue Bowen Sud (devenu école de la Montée, pavillon Saint-François). C’est la Congrégation de Notre-Dame qui acquiert le bâtiment vacant afin d’y accueillir les élèves des écoles Saint Mary’s et Saint-Michel. La nouvelle institution prend le nom d’école Saint-Michel et ouvre ses portes en août 1959. En 1960, le Mont est reconnu comme une école secondaire classique, puis, l’année suivante, l’école est déclarée d’intérêt public par le ministère de l’Éducation en reconnaissance de la qualité de son enseignement. Toujours dans le souci de s’adapter à l’évolution du système d’éducation, les religieuses ouvrent une classe de maternelle mixte au sein de l’école. Les élèves, inscrits au nombre de vingt et un et âgés de trois ans et demi à cinq ans, sont pensionnaires. Quelques garçons sont aussi admis au cours primaire dans les années 1960 et 1970. En 1962, en raison du manque d’espace, on transfère les élèves de la section anglophone du Mont (niveau secondaire) ainsi que les élèves de l’école Saint Mary’s (niveau primaire) à l’école Marymount, un bâtiment moderne situé sur la rue Buck. Dans les années 1960, toujours à la fine pointe de l’enseignement de la musique, les religieuses n’hésitent pas à s’entourer de musiciens-enseignants renommés. Le musicien Jean Leduc prodigue des cours de piano alors que messieurs Maurice Onderet, Horace Boux et Jean Cousineau enseignent le violon. Plusieurs méthodes de pédagogie musicale sont employées, notamment les méthodes Orff, Ward, Kodály et Corneloup. La manécanterie du Mont Notre-Dame est particulièrement renommée, et l’ensemble vocal du Mont remporte plusieurs prix année après année, excellant notamment en chant religieux, grégorien, profane et en folklore au Festival de musique du Québec. Dans les années 1970, on voit la fermeture progressive de plusieurs services offerts par le Mont Notre-Dame. La maternelle est abandonnée après seulement neuf ans d’activité. L’année suivante, c’est la fin du cours commercial. Puis en 1974, on voit la fermeture du pensionnat pour les élèves du secondaire. Inspirées par le rapport Rioux, le résultat d’une commission d’enquête sur l’enseignement des arts au Québec, les religieuses ouvrent une école expérimentale en 1971. En plus des cours réguliers, filles et garçons du premier cycle du primaire bénéficient hebdomadairement de dix heures de cours de musique, d’expression corporelle et d’arts plastiques selon les plus récentes méthodes pédagogiques. Après l’ouverture de l’école pour une période d’un an seulement, plusieurs autres classes d’arts sont ouvertes dans les écoles publiques de Sherbrooke par la Commission scolaire. Près de deux cents jeunes y sont inscrits en 1972. Les religieuses expérimentées aident à l’établissement du programme, notamment à l’école du Sacré-Cœur (rue Gillespie) qui appartient à la Commission scolaire. En 1976, alors que six cents jeunes filles étudient au Mont, les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame annoncent leur retrait de l’école après presque cent vingt ans à sa direction. La même année, une corporation mixte formée de parents, de professeurs, d’une religieuse et de représentants d’organismes de la région prend la relève institutionnelle du Mont. Il prend alors le nom de Collège Mont Notre-Dame de Sherbrooke inc. En 1998, une grande campagne de financement est lancée afin de financer la construction d’un nouveau gymnase en 2000. Après le départ définitif des sœurs, une religieuse continue à y enseigner la musique jusqu’en 2001.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / Mont Notre-Dame

Couvent de la Congrégation de Notre-Dame / Mont Notre-Dame

Sherbrooke, Québec

Institution fondée en 1857

(1857-1976)

Dernière adresse : 114, rue de la Cathédrale

Nom de l’architecte(s) ou de la firme : Louis-Napoléon Audet

(1857-1976) - 114, rue de la Cathédrale