Couvent Marguerite-Bourgeoys / Pensionnat Saint-Joseph / École secondaire Marguerite-Bourgeoys

Institution fondée en 1943, Alma, Québec.

En 1943, Mgr Georges-Arthur Melançon, évêque du diocèse de Chicoutimi, s'adresse à la Congrégation de Notre-Dame afin d'ouvrir un pensionnat dans le village d’Alma. La mission est fondée en août 1943 par sœur Sainte-Olive (Marie-Aurélie Bougie, supérieure) accompagnée de sept religieuses enseignantes. Une résidence est aménagée à côté de l'école et accueille également des sœurs qui enseignent dans les écoles annexes. En septembre, dix-sept classes sont ouvertes pour recevoir six cent soixante-neuf élèves. Dans les mois qui suivent, le nombre d'enfants s'accroît considérablement, de nouvelles institutrices laïques sont alors embauchées. L'ouverture d'une classe de douzième année est autorisée par la Commission scolaire en 1945. L'année suivante se tient la première réunion du Bon Parler français. En 1947, commence la construction de deux ailes pour répondre au nombre toujours croissant d'élèves. En attendant la fin des travaux, quelques classes sont ouvertes à la salle de la Légion canadienne et dans les pièces du syndicat. Un an plus tard, les sœurs s'installent dans les nouveaux locaux et accueillent les premières pensionnaires, neuf au total. Le nouvel édifice est bénit par Mgr Melançon le 21 avril 1949. Les élèves participent à la Croisade eucharistique, à la Société des Enfants de Marie ainsi qu’à la Jeunesse étudiante chrétienne.

En 1951, neuf cent dix-neuf jeunes filles sont inscrites. En plus de dispenser l'enseignement académique, l'école propose des cours et des ateliers de chant, de couture, de musique, de tricot, de tissage, d'art décoratif, d'art culinaire et d'enseignement ménager. Divers événements sont organisés pour présenter à la communauté les travaux réalisés par les élèves. En 1953, une émission spéciale est diffusée à la radio, les élèves de l'école jouent « Mère Sublime », une pièce de théâtre qui remporte un grand succès. La même année, l'École normale d'Alma est fondée; elle partage les locaux de l'école secondaire Marguerite-Bourgeoys jusqu'en 1963. L'ouverture d'une classe commerciale survient en 1956 et trois années plus tard, la classe de douzième année spéciale scientifique est offerte. En 1957, neuf élèves pensionnaires provenant des paroisses environnantes habitent le couvent du lundi au vendredi. En 1958, l'école Saint-Cléophe est annexée au couvent. Elle se situe sur l'avenue du Pont et fait partie de la paroisse Saint-Joseph. Une professeure laïque s'occupe de la classe de 1re, 2e et 3e années mixtes et la direction est assurée par sœur Sainte-Marie-Victorine (Éva Vézina). En juin 1959, les croisés de l'école Saint-Cléophe participent à un pèlerinage vers l'oratoire Notre-Dame-de-Fatima dans la salle de l'école Saint-Pierre, succursale du couvent également. En septembre de la même année, l'école Saint-Cléophe se détache de la Congrégation de Notre-Dame.

Au début des années 1960, le gouvernement lance une campagne de vaccination contre la tuberculose ; les élèves qui ont la permission de leurs parents sont immunisées. En septembre 1967, l'école reçoit les élèves de l'école du Saint-Sacrement, fusionnée à l'école secondaire Marguerite-Bourgeoys au niveau de la 10e et la 11e année; un total de sept cents noms sont sur la liste d'inscriptions. En 1969, les cours offerts à l'école sont de niveau de 3e et 4e secondaire, en plus du premier cycle de la section classique. À la fin de l'année 1969, l'école secondaire Marguerite-Bourgeoys passe sous une direction masculine et laïque ; les sœurs continuent toutefois d’y enseigner. En 1970, les religieuses quittent leur résidence dans l'école pour permettre l'aménagement de nouvelles salles de cours ; elles louent alors une maison située rue Levasseur. Elles iront par la suite sur la rue Levasseur Ouest jusqu'en 1975, année où la Congrégation décide d'acheter une maison située sur la rue Gauthier Ouest. Les religieuses continuent d'enseigner aussi dans trois écoles de la Commission scolaire d'Alma : l'école Champagnat, l'école secondaire « Campus A » et l'école Notre-Dame, à l'Isle Maligne. En février 1984, démarre un projet pour l'hébergement d'étudiantes à la résidence des sœurs, l'objectif étant de leur faire vivre une expérience humaine chrétienne. Le 20 août, les sœurs reçoivent la première pensionnaire ; en octobre, le nombre s'élève à quatre. L'année suivante, la résidence est officiellement reconnue comme « famille d'accueil » par le Centre de services sociaux de la région. Une moyenne de quatre pensionnaires par année ont fréquenté la résidence jusqu'en 1995, année de sa fermeture. La maison est vendue à deux frères d’une famille de la région.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

Vue extérieure - Couvent Marguerite-Bourgeoys / Pensionnat - Saint-Joseph / École secondaire Marguerite-Bourgeoys

Vue extérieure - Couvent Marguerite-Bourgeoys / Pensionnat - Saint-Joseph / École secondaire Marguerite-Bourgeoys, Alma, Québec, 1943.

Couvent Marguerite-Bourgeoys / Pensionnat Saint-Joseph / École secondaire Marguerite-Bourgeoys

Couvent Marguerite-Bourgeoys / Pensionnat Saint-Joseph / École secondaire Marguerite-Bourgeoys

Alma, Québec

Institution fondée en 1943

(1943-1970)

Dernière adresse : 900, boulevard des Cascades

(1943-1970) - 900, boulevard des Cascades