École Sainte-Bernadette-Soubirous

L’école Sainte-Thérèse-d’Avila, à Sherbrooke, est fondée en 1927 à la demande de la population de cette paroisse. Bien qu’existante depuis 1922, la paroisse ne possède alors toujours pas d’école. La construction débute à l’été 1926 sur la rue Victoria, à l’initiative du Bureau des commissaires d’écoles catholiques de la Cité de Sherbrooke. Les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame en prennent la direction dès son ouverture, en janvier 1927. Deux communautés religieuses se partagent les locaux. En effet, les sœurs enseignent aux filles alors que l’éducation des garçons incombe aux Frères-du-Sacré-Cœur. Au début des classes, les sœurs accueillent quatre-vingt-deux élèves qui sont divisées en trois classes. Les fondatrices sont sœur Sainte-Hermogène (Marie-Adéline-Édouardina Lacroix), directrice et enseignante au cours préparatoire et sœur Saint-Émile (Maria-Stella-Corine Désilets), maîtresse de troisième année. Une professeure laïque se charge pour sa part d’une classe où première et deuxième années ont été jumelées.

Une nouvelle école est bâtie en 1948, l’ancienne étant devenue trop petite pour accueillir toutes les élèves inscrites. Le nouvel établissement, situé rue Ontario, prend le nom de Sainte-Bernadette-Soubirous. Quant à Sainte-Thérèse-d’Avila, elle n’accueille dorénavant que les garçons. Au début des classes à l’automne, l’école n’est toujours pas prête à recevoir les deux cent quarante-sept élèves inscrites. Les sœurs doivent donc se contraindre à entasser les enfants dans les classes de l’ancienne école jusqu’au 15 septembre de l’année courante. Cette fois, la nouvelle école sert aussi de résidence aux sœurs qui n’ont plus à voyager chaque matin depuis leur couvent situé au Mont-Notre-Dame. L’école Sainte-Bernadette-Soubirous accueille deux cent soixante-deux élèves en 1949. Elle est bénite en décembre de cette même année. L’institution contient dix classes d’élèves de la première à la dixième année où les sœurs enseignent, en plus des matières régulières, la couture, l’art culinaire et le piano. En 1968, les sœurs de la Congrégation informent les commissaires de leur désir de quitter la direction de l’école, ce qu’elles font à la fin de l’année scolaire.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.