École Sainte-Famille

Institution fondée en 1951, Richmond, Québec.

En 1951, la Commission scolaire de Richmond décide de construire une nouvelle école pour désengorger le pensionnat Mont Saint-Patrice devenu trop petit pour accueillir la grande population étudiante de la ville. C'est à la demande de Mgr Philippe Desranleau, évêque de Sherbrooke, que l'école est construite dans la paroisse Sainte-Famille de Richmond. La Congrégation de Notre-Dame, qui dirige déjà le pensionnat Mont Saint-Patrice, accepte la direction de la nouvelle école Sainte-Famille. L'institution devient ainsi une succursale du pensionnat. Deux religieuses enseignantes sont les fondatrices de cette mission : sœur Saint-Jean-Guy (Thérèse Pépin) et sœur Sainte-Marie-de-la-Victoire (Marie-Reine Giguère). Elles sont sous la direction de sœur Saint-Jean-Baptiste-du-Sauveur (Marie-Claire Lemieux), supérieure du pensionnat. Deux institutrices laïques complètent le personnel enseignant. Le 10 septembre, l'école ouvre ses portes pour recevoir une centaine d'enfants. Un mois plus tard, Mgr Zotique Letendre, vicaire général de Sherbrooke, bénit l'école; une grande foule assiste à la cérémonie. Lors de la deuxième année d'existence de l'école, le rendement académique des élèves de première année s’avère diminué par le trop grand nombre d'enfants dans la même classe; la Commission scolaire se voit alors obligée de créer une deuxième classe qui est prise en charge par une institutrice laïque. En 1953, les élèves de différentes classes présentent un récital dans le but de mettre en valeur les leçons de diction instaurées à l'école au début de l'année scolaire. En 1954, une augmentation dans les inscriptions découle de l'implantation d'un système de transport pour une trentaine d'enfants de la campagne. La même année, sœur Saint-Benjamin (Alvina Lupien) est nommée directrice de l'école.

En 1955, les religieuses de l'école Sainte-Famille sont appelées à fonder la mission de Notre-Dame-des-Écoles à Richmond; elles sont remplacées alors par des laïques jusqu'en 1957, année où la Commission scolaire de Richmond demande à la Congrégation de Notre-Dame de reprendre la direction de l'école. Sœur Sainte-Bibiane (Léona Gauthier-Landreville) devient la directrice; elle est accompagnée d'une sœur enseignante et de quatre institutrices laïques. En février 1958, le gouvernement lance une campagne de vaccination contre la poliomyélite; les enfants de l'école sont vaccinés gratuitement par le médecin de la ville. En novembre, un téléphone à cadran est installé dans l'école; les religieuses sont contentes de l'innovation et curieuses d'apprendre à se servir de ce nouvel appareil. En 1962, la maternelle est ouverte à l'école pour accueillir quarante-quatre enfants divisés en deux groupes; une institutrice laïque est la titulaire. En 1963, une nouvelle norme est établie par le Département de l'Instruction publique; les directeurs d'écoles qui ne comptent que six classes doivent accepter de prendre en charge l’enseignement de l’une des six. La Commission scolaire de Richmond décide de s'y conformer, mais le Conseil général de la Congrégation de Notre-Dame considère que la tâche serait trop ardue et décide de retirer les sœurs de l'école, la même année.

N.B. : Ce texte a été rédigé à partir des documents contenus dans le fonds d’archives en notre possession et ne constitue pas une histoire administrative complète de l’établissement scolaire.

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École Sainte-Famille

École Sainte-Famille

Richmond, Québec

Institution fondée en 1951

(1951-1963)

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(1951-1963) - Adresse à déterminer